Après la gestion du temps, place à la gestion du stress.

Avant de débuter ce billet, sans même l’avoir entamé, je vois déjà mes amies et mon frère m’écrire :

Euh… Daniela… Tu écris sur la gestion du stress ? Toi, Madame Stressée jusqu’au bout des bouclettes ?

Eh bien oui ! Car c’est un point sur lequel je travaille et que je souhaite améliorer.

Eeeeet… coupez ! Nous pouvons reprendre ! 

Ah le stress ! Ce sentiment de tension, de malaise, de mal-être qui se propage dans tout le corps… Avec le quotidien qui est le nôtre, le stress est omniprésent. Nous pouvons le retrouver au travail, à l’école, dans notre vie personnelle. C’est un calvaire et un article ne suffira pas à aborder tous ses aspects. Tentons quand même d’en comprendre certains rouages.

Le stress est partout ! ARGHHHH ! 

S’il est impossible de le virer de nos vies, on peut vivre avec. Il n’est pas le même pour une personne ou une autre. Chacun le gère comme il peut, il n’y a pas de méthode universelle. Certains vont l’intérioriser, d’autres vont le décharger sur les autres… Certains vont prendre le taureau par les cornes et tenter de vaincre le mal à la racine.

On m’a souvent conseillé le yoga. Plutôt pertinent, mais pas encore possible à “mon niveau” : je n’en ressentirais pas -encore- les bienfaits. Je préfère bouger, me dépenser (moi, pas mon argent, et heureusement haha).

Chacun a sa façon de gérer son stress, et il s’agit de tâtonner, d’expérimenter sans relâche, pour trouver celle qui convient. Et de ne pas abandonner ! Ne pas perdre espoir à la 300ème technique quand la 301ème peut se révéler être la bonne. Et comme aucune solution n’est facile, il faudra se donner la peine de la mettre en pratique et de s’y tenir.

L’erreur à surtout éviter : S’avouer vaincu et partir pessimiste dès le départ. Se surpasser permet d’être fier de soi-même, de se prouver qu’on peut réussir. 

Et quelle satisfaction personnelle ! 

Le stress… Positif ou négatif ?

Ce sentiment, pourtant fort déplaisant, peut avoir des effets motivateurs pour certains. Comme une force supplémentaire, une poussée d’adrénaline face à certaines situations telles qu’un examen à passer, une prise de parole en public, un objectif urgent etc. Un stress positif peut ainsi apporter productivité, créativité, redoublement d’effort.

Par contre, il arrive que tout notre corps soit accaparé par ce dernier et entraîne des effets indésirables.

Il peut toucher la santé physique, mentale ; il peut rendre une personne totalement paralysée à l’idée d’agir…

Pas la joie, hein ?

Pour identifier et gérer correctement ce stress et ainsi bénéficier du meilleur, nous devons prendre le temps d’en comprendre la cause. D’où vient-il ? Dans quelles situations ?

Bien sûr, ce n’est pas en pleine crise de panique qu’il faut se poser ces questions, mais avant !

Les conseils de Bouclette

Petite liste non-exhaustive d’astuces diverses : la relaxation, le sport, l’hypnose, la psychothérapie, la sophrologie, le yoga… En voici trois que j’essaie d’appliquer ; elles ont l’avantage d’être efficaces contre le stress et tout plein d’autres choses négatives.

• Gérer son temps et cesser de procrastiner

Je ne le répèterai jamais assez, pour vous comme pour moi ! Ayant déjà écrit un billet à ce sujet (n’hésitez pas à y jeter un œil), je ne vais pas m’étaler. Je souhaite simplement appuyer un point : faire les choses à la dernière minute n’est-il pas le meilleur moyen de se générer du stress ? 

Oui mais je ne peux pas faire autrement ! 

Si le fait d’agir au dernier moment vous procure un stress positif et vous booste à 200%, faites-vous plaisir ! En revanche, si c’est un stress négatif, pourquoi continuer ? N’est-ce pas plus judicieux de finir une semaine en amont et dormir sur ses deux oreilles ensuite ? Il y a une très grande différence entre “avoir le temps” et “prendre le temps”. Il faut prendre le temps pour en avoir. Si vous comprenez la nuance, vous aurez déjà réglé une partie du problème. 

• Ne pas cogiter au lit

Très souvent, nous finissons notre journée de cours ou de travail, nous rentrons, nous mangeons, nous regardons un film ou la série du moment puis nous partons nous coucher…

Et là, c’est le drame !

Impossible de s’endormir, tous les problèmes refont surface et nous nous mettons à réfléchir puis à stresser de ce qui va se passer dans les jours à venir. C’est le premier moment de la journée où nous nous retrouvons face à nous-mêmes, sans aucune autre activité.

Le conseil qui suit est peut-être difficile à mettre en place mais il m’a été très favorable : prenez une heure dans votre journée pour réfléchir, pour ne penser qu’à vous, sans aucun appareil connecté,… mais surtout pas au moment de se coucher. 

Mais je n’ai pas le temps ! 

Hop hop hop, on arrête la procrastination, j’ai dit ! 😉 Prenez une heure (et pas 2 x 30 minutes hein !), posez-vous, marchez, analysez votre mal-être, et déterminez-en les prémices. Personnellement, cela m’a énormément aidé : je prenais plus d’une heure à m’endormir et à présent, mon sommeil arrive en 10 minutes…

…sauf bien sûr lorsque je ne prends pas cette heure pour moi… Et là, je me hurle intérieurement :

Morphée ! Au secours ! Sauve-moi !

Au moment de vous coucher, vous devez penser à dormir. Vous n’avez plus besoin de réfléchir car votre sommeil vous permettra de recharger vos batteries et repartir de plus belle le lendemain. 

• Attirez le positif

Je l’ai dit la semaine dernière, et je le redis cette semaine : pensez et agissez positif !

Voici une astuce que je tiens d’une amie et que je remercie énormément (merci Sandra !) :

Chaque matin, au moment de prendre les transports ou votre voiture pour aller travailler, à l’école, peu importe, déterminez trois choses dont vous êtes reconnaissant(e) à la vie. Petit à petit, cela deviendra un automatisme, une habitude qui vous permettra d’adopter une attitude positive. Fuir le négatif en attirant le positif.

Vu la vitesse à laquelle je décolle le matin, je n’ai pas encore fait de cette astuce une habitude ! X-D Mais si certains d’entre vous y arrivent, ce sera d’ores et déjà une très belle victoire.

J’espère que ce billet vous a plu. J’ai pris plaisir à l’écrire, étant moi-même une personne très stressée…

J’espère que ce deuxième confinement ne vous fait pas péter un plomb (il est plus light, ça devrait aller ! Courage !).

À la semaine prochaine !