Le long fleuve de la confiance, de l’acceptation et de l’estime de soi.

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« Je suis capable », « Je suis ce que je suis et j’en suis fier/fière », pas toujours facile de se dire cela à soi-même ? Lorsqu’on me demande une faiblesse, je réponds systématiquement « mon manque de confiance en moi » et « le manque d’estime que j’ai de ma personne ». Si seulement vous saviez à quel point j’aimerais que cela change… ça ne fait que bousiller mon moral et me rendre triste. Grâce à une ancienne professeure, cela fait bientôt un an que je travaille sur certains points qui me permettent d’être plus fière du travail que je peux fournir, mais je suis loin de voir le bout de ce parcours.

Euh…Pour qu’on soit sur la même longueur d’ondes que toi, peux-tu nous dire la différence entre les trois points ?

Bien sûr !

Appelons à la barre Monsieur Internet !

First step : Confiance en soi.

Pour avoir confiance en soi, il faut d’abord apprendre à se connaître. La confiance en soi est le fait de croire en son potentiel et en ses capacités. C’est un trait de caractère très variable d’une personne à l’autre. C’est un état dans lequel on se sent bien dans sa peau. La confiance en soi fait qu’on se considère capable.

Chaque personne a un talent, il ne reste plus qu’à le trouver !

Second step : Acceptation de soi.

L’acceptation de soi passe par un état de paix profond. Indépendamment de qui et de ce que nous sommes. C’est donc la faculté à se centrer sur soi et à s’apprécier tel qu’on est, plutôt que de porter en soi une image idéalisée de soi, et de qui nous ne sommes pas. Ainsi, on peut également dire que l’acceptation de soi est la conséquence d’une tolérance envers soi.

Ce que je trouve triste, ce sont les personnes (et je me mets dans le sac) qui pensent que l’acceptation de soi-même est une question de morphologie. Ne pas avoir un corps de mannequin ou d’influenceuses Sport ne veut pas dire qu’on ne peut pas se sentir bien dans sa peau. Je ne suis pas qu’un corps, je suis un esprit, une âme. Alors, si vous pensez que perdre du poids permet de s’accepter, faites, mais demandez-vous l’origine réelle de votre mal-être.

Third step : Estime de soi.

L’estime de soi est décrite comme une évaluation globale de ses propres valeurs. C’est donc, un jugement que chacun porte sur sa personnalité mais c’est aussi ce jugement qui influe (positivement ou négativement) sur ses attitudes quotidiennes.

Cela parait scandaleux de perdre du temps à se dévaloriser. C’est néfaste et inutile.

Ne serait-ce pas merveilleux de se réveiller chaque matin et de se dire à quel point on est heureux d’être ce que l’on est ? En cas de soucis, de difficultés, il faut trouver une solution et ne pas s’apitoyer sur son sort.

Mon histoire

Le fait de parler de ce manque de confiance et d’estime de moi est déjà un très grand pas. J’ai toujours cette petite voix qui me dit :

Tu ne réussiras pas, je ne comprends pas pourquoi on croit en toi alors que tu ne sais rien faire…

À cette voix, je propose un aller simple vers le royaume d’Hadès.

Se sentir complet avec soi-même passe par ces trois points importants : Ne plus avoir peur de l’autre ou de ce qu’il peut penser car tout ce qui importe, c’est ce que l’on ressent, ce que l’on souhaite être et ce que l’on veut faire.

Réussir à parler de moi chaque mardi sur un sujet bien particulier est un exercice plutôt compliqué.

Avoir l’impression de ne jamais être à la hauteur des espérances de ses parents ; étudier dans un collège où avoir de l’acné est synonyme de peine de mort ; faire deux têtes de plus que les autres écoliers ; ne pas avoir les mêmes centres d’intérêts que ses camarades… Tous ces points ne devraient pas avoir d’impact. Même si très souvent les personnes qui se moquent sont des personnes mal dans leur peau, des personnes qui, pour se sentir mieux, s’acharnent sur leur semblable, aucune personne n’a le droit de juger, de maltraiter autrui.

Durant huit ans, j’ai eu de l’acné, j’avais honte, je me cachais du regard des autres, je mettais ma tignasse sur mon visage, je me maquillais pour ne pas « choquer » les autres.

Grosse erreur Daniela.

Je sais, je sais… Ce n’est qu’en rentrant à la fac que j’ai compris que je n’avais pas à cacher qui j’étais car en faisant cela, je leur donnais des raisons de continuer tout en alimentant mon manque de confiance en moi. C’était un véritable cercle vicieux.

Connaître le problème et travailler là-dessus.

Reconnaître le problème est la première étape à l’épanouissement. Ce manque de confiance, d’acceptation et d’estime de soi n’est pas inné. L’environnement dans lequel on vit, la publicité, la télévision, les réseaux sociaux, les nouvelles technologies donne envie d’être quelqu’un d’autres et empêche l’acceptation de soi. Ce qui crée des complexes. Il faut que ça cesse.

Il faut apprendre à se confronter à soi-même, bien définir la personne que l’on veut être. Quelle tristesse de voir ses défauts plus que ses qualités, de voir ses échecs plus que ses réussites.

Trouver le problème et en déduire son origine ne veut pas dire avoir trouvé la solution. Il faut savoir être patient, on ne règle pas des complexes et traumatismes ancrés depuis des années en quelques minutes.

Apprenez à rationaliser, à déstresser, à relativiser, à prendre du recul sur chaque situation.

Je sais ce que vous allez me dire : « C’est facile de l’écrire, mais applique-le maintenant ! » Je m’y suis mise : je ne me presse pas. C’est un travail sur le long terme… et non pas une commande UberEats ! Hop, je sais ce que je veux, hop, je le mets dans mon panier, et hop c’est commandé ! Non non !

Le fait de m’être entourée de personnes positives ne voulant que mon bien me permet de me sentir mieux. L’important c’est de trouver le moyen de prendre les choses moins à cœur, de ne plus penser au regard de l’autre. L’important c’est d’être d’accord avec soi-même.

Le long fleuve de la confiance, de l’acceptation et de l’estime de soi, même si c’est loin d’être un long fleuve tranquille, mène généralement à un bonheur sans limite.

Donnons-nous les moyens de nous sentir mieux.

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