« Moi Président » le retour !

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Suite à mon précédent article, les jurys Orion m’ont mené à Rennes, Montpellier, Béziers, et Paris. J’ai vu défiler des dizaines de candidats à l’obtention de nos titres professionnels RM2C – Responsable Marketing Commercial & Expérience Client – (Bac+3), et Dirigeant Manager Opérationnel d’Entreprise – DMOE (Bac+5).

Rencontré de nombreux membres de jurys aux profils variés. Découvert des écoles aux multiples dimensions. Et une grande majorité de candidats investis, prêts à offrir au monde économique leur énergie et leur investissement.

Les bienfaits de l’alternance

Également, j’ai bénéficié d’un aperçu de la richesse de l’entrepreneuriat, loin du tropisme parisien. De l’innovation, des activités tournées vers l’international, qui, sans faire d’esbrouffe, pèsent lourd, et font confiance aux jeunes désireux de se tourner vers l’alternance.

A titre personnel, je n’ai pas bénéficié de ce type de formation. Après des années d’initiale, cohabitant avec des missions intérimaires dans des domaines sans rapport avec mes études, la découverte du monde de l’entreprise mêlait fascination et appréhension. Après des expédients visant essentiellement – voire uniquement – à guigner quelque monnaie, le temps était venu de trouver, et donner du sens à tout cela. De prendre un élan, et ne plus subir.

Premier emploi

Si les filières universitaires de sciences humaines travaillaient peu sur la mise en confiance de leurs étudiants – le mot est faible – il y avait déjà une forme de soulagement à se retrouver en open space, vêtu d’une chemise bien repassée et de chaussures clinquantes ; à exercer des fonctions pas trop éloignées de la formation dont on est issu.

En revanche, nulle trace de ce que l’on peut appeler les « codes » de l’entreprise. Certains descriptibles, d’autres pas vraiment, qui viennent uniquement en immersion. J’avais tout à apprendre.

  • Le langage – ce n’était pas une mauvaise chose de ne pas avoir l’esprit souillé par les anglicismes et le jargon technocratique – mais c’est une marque éminente d’intégration.
  • La marque de la hiérarchie, qui s’exprime également par l’ordre et les priorités de prise de parole, notamment en réunion.
  • Découvrir ce qu’est un brainstorming – souvent raté, parce que non cadré ; tel un objet intellectuel et social plus que surprenant, lorsque l’on est habitué au travail solitaire à l’université. Ne pas demeurer muet, et en même temps, ne pas trop parler pour ne pas se mettre en risque de proférer des inepties – involontairement.
  • Comprendre comment il est possible de se mouvoir, d’évoluer, voire, progresser au sein de l’organisation, si l’on entend y rester.
  • Eprouver la différenciation entre la valeur travail et les aspects plus politiques, dans la mise en avant et la signification de son engagement.

A chaque jour suffit sa ville

Ce que j’ai vu au long de ces semaines éprouvantes, où le temps n’est pas au tourisme, c’est la richesse et le potentiel colossal des générations à venir.

Loin des sentences éculées selon lesquelles « les jeunes ne savent plus travailler », sont « fainéants », « velléitaires », « versatiles » ou autres sornettes réactionnaires.

De quoi être fier de faire partie du projet citoyen de C3 Groupe, qui fait confiance à la génération à venir, et lui donne les moyens de s’adapter avec succès à un marché du travail qui n’a jamais été aussi mutant.

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