Un Max’ de culture : La poire d’Olivet

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Salut la compagnie !

Je vous retrouve cette semaine avec un nouveau billet de ma chronique : Un Max’ de culture.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais rendre un hommage au célèbre Diego Maradona, légende du ballon rond dont le décès est survenu après la rédaction de mon article. Je vous propose donc 1 minute de silence : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………  Merci à tous.

Bonne nouvelle cependant, on me dit dans l’oreillette que j’ai désormais accès au Death Note. Méfiez-vous (Freezer, Freezer, Freezer) tous ! Haha.

Trêve de bavardage, le sujet du jour sera (roulement de tambour) la Poire d’Olivet !

Pour pimenter les choses, je vous propose de prendre avec moi, un shot de ce trésor national à chaque fois que j’écrirai le mot poire. Je tiens tout de même à vous rappeler que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Mais tant que vous lirez cet article confortablement installé dans votre canapé, tout devrait bien se passer.

Laissez-moi vous donc vous raconter l’histoire (assez courte mais pas inintéressante) de ce spiritueux des temps anciens.

La naissance de l’eau de vie

L’eau de vie de poire Williams (glou – mouais) est née de l’ésotérisme médiéval. Pour ceux qui ne le savent pas, « ésotérisme » désigne un enseignement spirituel destiné à un public d’initiés. Ce sont donc les moines du VIème siècle de l’abbaye Saint-Mesmin de Micy de la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (essayez de dire ça sans respirer !) qui furent les premiers à produire cet alcool à partir des poires de la région (glou – un peu fort quand même).

Ainsi, la recette traverse les siècles. En 1933, les vignerons olivétains font face au phylloxéra, un insecte nuisible qui s’attaque à la vigne. Pour compenser les pertes, ils décident de fonder une coopérative fruitière nommée Covifruit, et remplacent les vignes par des vergers de pommiers et poiriers dans tout le canton.

Un important stock de poires invendues (glou – en fin de compte, ce n’est pas mauvais ce machin) incite ces derniers à orienter leurs fruits vers les distilleries.

Mesdames et Messieurs, nous assistons au début de l’histoire de la poire d’Olivet (glou – bon petit goût de poire !).

Covifruit n’a désormais gardé que la production d’eau de vie qui est majoritairement commercialisée en Région Centre-Val de Loire, chez les cavistes et les grandes surfaces, mais également en Ile de France avec La Grande Épicerie de Paris !

Une méthode de fabrication complexe…hic !

Tous les ans, vers le mois de mai lorsque le fruit commence à se former, les arboriculteurs accrochent solidement les bouteilles dans les arbres à l’aide d’une ficelle en des lieux tenus secrets, et y enferment les poires naissantes (glou – excellent) qui vont ainsi se développer à l’intérieur de leur abri de verre.

Les premiers jours, il faut vérifier que le fruit soit de bonne qualité et ne se détache pas. Il est impératif de s’assurer que la bouteille reste la tête à l’envers pour éviter que la poire ne soit exposée à l’eau (glou – je commence à ressentir ce savoir-faire hors du commun) et qu’elle ne pourrisse pas. Ensuite, les bouteilles sont recouvertes de chaux pour protéger le fruit d’une chaleur excessive. Une fois ces dernières arrivées à maturation, elles sont récoltées puis remplies d’un alcool de poire (glou – quel parfum, hic) !

Dur, dur d’être un bébé

Pour la petite histoire, dans mon enfance, je me souviens que mon grand-père, qui était agriculteur, avait quelques poiriers et faisait son propre alcool. Un jour lors d’un repas de famille, je voulais de l’eau et évidemment, j’ai bu une énorme gorgée dans le verre de mon grand-père. Pas de bol pour mon estomac et ma tête car de 1 ce n’était pas de l’eau mais bien de l’alcool et de 2, vu mon petit gabarit, une gorgée à suffit à m’assener un bon gros KO technique.

C’est ainsi que s’achève mon billet. J’espère que vous avez pris autant de plaisir à lire l’histoire de la Poire d’Olivet (oups, la bouteille est vide) que moi de la raconter.

Merci pour votre attention et je vous souhaite à tous une très bonne année ! hic…

Et pour bien commencer 2021 et oublier 2020, prenons un « méga digestif » comme dirait le rappeur Alkpote.

Prenez soin de vos proches – He dropped the bottle…hic !

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