La période des partiels… Ou le boss final pour tous les étudiants.

Je ne sais pas vous mais moi, chaque année, c’est la même histoire. Je jure qu’on ne m’y reprendra plus… que je commencerai mes révisions plus tôt. Et bien sûr, comme d’habitude, me voilà à nouveau dans la panique à quelques semaines des examens. Entre les cours et mon apprentissage, l’année passe à une vitesse folle.

Réveil programmé à 7h pour mes révisions, je m’endors la tête pleine de doutes et d’incertitudes. Le réveil est dur mais pas le choix je dois émerger de mes draps. Une douche, un café, 30 minutes pour savoir ce que je vais me mettre sur le dos ; être bien dans sa tête, c’est aussi être bien dans ses baskets, et c’est parti !

Direction Skale, mon école de commerce où j’ai donné rendez-vous à des amis. On ne va pas se le cacher, travailler à plusieurs ça rassure surtout en cette période de stress intense. Je suis la dernière, on se rejoint tous dans l’espace coworking avec motivation et surtout entrain (oui, ne riez pas !).

Après 10 minutes de papotage intensif et 3 cafés caramel à la machine, c’est le prix à payer lorsqu’on travaille en groupe, enfin, on s’y met. Ce matin, je potasse l’étude de marché, mais mon téléphone ne cesse de vibrer ; pourquoi quand je décide de me mettre à réviser tout le monde a soudain besoin de moi ?

Je décroche tout de même, Jules au bout du fil me demande si j’ai le cours sur les matrices en marketing. Une envie folle me pousse de lui répondre : « Ben démerde toi en fait !». Fair-play, je lui promets de le lui envoyer sans faute, ce soir. Ça y est maintenant c’est la bonne, cette fois-ci, téléphone éteint et écouteurs vissés aux oreilles, je me replonge dans ma lecture.

17 heures, il est temps de rentrer ou ma tête va exploser. J’avoue avoir été productive aujourd’hui et je respire un peu mieux. On se jure de travailler tous les jours jusqu’aux examens pour se soutenir et être sûr d’avancer dans nos révisions… « Seul on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin ».

Oui ok, ça fait cliché, mais honnêtement c’est rassurant d’être entourée.

Tiens un mail de ma référente de filière : « Je sais que vous avez tous le nez plongé dans vos livres et le stress au ventre, mais rassurez-vous, on vous a bien préparés pour ces examens et sachez que je suis disponible à tout moment par téléphone ou mail pour répondre à vos questions. Ne lâchez rien, c’est la dernière ligne droite ! »

J’aime vraiment étudier à Skale, j’ai vraiment le sentiment d’être épaulée et accompagnée en permanence, un vrai luxe en bac+5.

8 heures… ça y est, c’est le jour J ! Le point culminant et déterminant de mon cursus. La boule au ventre, je marche la tête baissée, cramponnée à mes fiches de révisions. Dans la salle d’examen, il y a une effervescence folle ; tout le monde vérifie si ses cinq stylos de secours fonctionnent bien, allume sa calculette, car on ne sait jamais, les piles neuves changées la veille peuvent toujours « déconner ».

Je me mets à penser au sujet, en essayant de me rassurer. Mon cerveau divague sur les différentes matrices qui pourraient me servir. Minute ! Pourquoi je ne me souviens plus du diagramme de Gantt ? Essaie de te rappeler ! Ah oui, c’était le jour où Jules avait mis ce superbe pantalon qui lui moulait si bien les f… Oh là, focus ma grande !

C’est bon, le sujet est sur la table. C’est le moment de se recentrer, je prends un grand souffle et j’ouvre les pages de mon futur…

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