Les Strategic Games ou le Hunger Games des écoles de commerce

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La semaine dernière, j’ai eu la chance et le privilège de participer aux Strategic Games de mon école de commerce. Mais les Strategic Games, Késako ?

Il s’agit d’une semaine durant laquelle les étudiants, au sein de groupes de 5 à 6, vont travailler sur le projet d’une vraie entreprise. Ils devront, à la fin de cette semaine, partir à la recherche de financements en pitchant leur idée devant des Business Angels — souvent des cadres d’entreprise en activité ou anciens entrepreneurs, qui décident d’investir une partie de leur patrimoine financier dans des entreprises innovantes et à fort potentiel. 

Lundi, ma classe a pu assister aux présentations de 3 projets, dont 2 startups. Le premier nous exposait la révolution de son appareil filtre à air ; le second présentait ses robots éducatifs ; et le dernier (qui était une dernière) souhaitait trouver un financement pour sa pièce de théâtre grâce à son activité secondaire de formatrice.

Après mûre réflexion, le choix de mon équipe s’est porté sur le troisième. C’était, pour nous, le projet le plus riche en possibilités où l’on pouvait injecter un peu de notre identité. Avec du recul, c’était peut-être ambitieux de notre part puisque nous étions en infériorité numérique. Mais que voulez-vous, je suis une tête brûlée, c’est comme ça et je ne peux rien y faire. Nous nous sommes donc retrouvés dans la peau d’une comédienne, formatrice en prise de parole et gestion de stress qui propose ses services aux entreprises par le biais de petits ateliers. 

L’objectif du Strategic Game était complexe mais nous avions initialement la motivation de lier l’ensemble de nos savoirs puisque nous étions issus de cursus professionnels variés. Nous sommes parvenus à mobiliser nos connaissances et les consolider tout en étant à la découverte de chacun dans un cadre insolite. Le travail d’équipe, c’est un peu comme faire partie d’un orchestre : il faut que chacun connaisse sa place et joue sa partition.

Un des buts de ce jeu est justement d’apprendre à travailler en collaboration, ce qui implique une certaine rigueur de la part de tous. Certes, l’union fait la force mais ce n’est pas toujours évident… il faut savoir composer avec le choc des égos ou des ambitions, les oppositions de styles et de caractères, les intérêts divergents… bref la nature humaine.

Cet exercice nous a permis d’agir à tous les niveaux de l’entreprise, que ça soit en matière de stratégie, de connaissance du marché, de viabilité du projet, de la gestion financière. En soi, un exercice plutôt complet et formateur !

Le passage devant les Business Angels a été assez stressant. Déjà parce que présenter un projet qui n’est pas initialement de soi, c’est plus difficile mais surtout parce il était nécessaire de convaincre en un très court laps de temps.

À mon sens, il est pertinent de mentionner ce type d’exercice sur un CV. Pourquoi ? Eh bien parce que gagner ou même participer à un Strategic Game fait référence à plusieurs qualités telles que le courage, la persévérance, le goût du challenge ou bien le sérieux. C’est une ligne qui pourrait nous apporter une autre dimension lors de futures recherches d’emplois.

En résumé, les SG (oui j’en avais marre de l’écrire alors ne me jugez pas !) c’est : de la créativité, une grande force de travail, du temps, de la fatigue (beaucoup beaucoup), mais surtout une expérience ultra enrichissante qui m’a permis, entre autres, d’avoir une de mes meilleures crises de rire !  

Merci à mon équipe, parce qu’il y avait un avant Strategic Game et il y a dorénavant un après, où nous sommes plus soudés que jamais ! ????

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