Quand c’est dimanche… La joie de ne rien faire.

J’en peux plus du dimanche…

Et de ceux qui m’appellent pour me proposer des expos ! 

Trois heures de queue pour voir des croûtes… Non merci ! En plus, tu as les pieds qui gonflent et les orteils qui deviennent des knacki balls à la fin. 

Je suis sûre que tu les connais, ces gens-là. Ceux qui ont un planning, même le dimanche… 

                — Ben avec Julie, on a été faire un footing, et ensuite on a fait le marché. On s’est préparé des jus détox après une p’tite douche. On a déjeuné avec Franck et Anne. Ensuite on a fait un atelier « cake and couples », Anne elle a fait une tarte aux quetsches, c’était juste divin ! 

                — AAAAAARGH ! Laissez-moi vivre ! Merde !

C’est pas suffisant d’entendre tes collègues couiner toutes les 5 minutes :

                — Hey l’imprimante, elle indique bourrage papier, faudrait peut-être changer les ramettes ? 

S’il vous plait : votre journée Fort Boyard avec 27 activités en dix heures, ne me l’imposez pas.

SUNDAY GROOVE

Moi le dimanche, je suis sous ma couette, filet de bave sur ma joue, position fœtus. Je me lève à midi et je commande un Deliverez-noo parce que j’ai la force de rien et que la soirée était généralement trop arrosée. 

A 17h, j’ai envie d’entendre le générique de Salement dimanche, d’enchainer avec celui de 5 à 7 puis celui d’Enquête Explosive avec la mèche en argent de De La Crémaillère. Ils vont tous me mettre dans un cafard monstrueux et je vais aller me recoucher.

Avant, le dimanche soir, t’avais Ça cartoone. Maintenant au programme c’est le Bon Dieu de Jour du Seigneur et de vieilles séries allemandes qui te font penser que ton poste de TV a 1000 ans ! Ça, ou Les Anges de la débilité en boucle sur NRV 12…  L’enfer !

SUNDAY BIZ

Quand tu te décides enfin à te lever de ton canapé pour prendre l’air, tu fais trois pas dans la rue et absolument tout est fermé. Tu essais de passer un petit coup de fil à tes amis mais tu tombes directement sur leur messagerie comme ils sont encore tous dans le coltar de la veille. Bref ! La journée qui a le mérite d’exister juste pour te foutre un coup de déprime. Le week-end est fini. Demain tu te lèveras à l’aube alors que tu as 2 nuits blanches au compteur. Tu vas te retrouver dans la fournaise du RER sans clim avec 48°C en ressenti. 

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Météo France.

SUNDAY FAMILY

Sinon, au programme des joyeusetés dominicales, tu peux aussi avoir le privilège  infinie du repas de famille où tu restes sur tes fesses six heures durant, à manger de succulents petits plats (certes…) mais qui vont te tomber directement dans les hanches et les cuisses. Super ! T’enchaines avec une balade en forêt ou du bricolage avec jamais le bon tournevis comme tu n’as que la moitié d’une caisse à outils.

Il y a des moments où je me dis : heureusement que je n’ai pas encore d’enfant ! Les parents qui ont dû se taper 300 bornes pour emmener leur fille à une compétition de GRS m’appuierons sur ce coup-là.

De toute façon, le dimanche ce n’est bien que quand c’est férié le lendemain.

Bref ! Vivement lundi ! ????

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