Poster pour exister… sur Instagram !

Instagram est devenu, depuis ces dernières années, un réseau incontournable. 

Même si Facebook reste toujours en tête en terme d’utilisateurs, il le détrône en nombre de nouveaux inscrits par mois. C’est le nouveau chouchou des jeunes de 16 à 35 ans. 

Comme chacun (ou presque) le sait, Instagram permet d’éditer et de partager ses photos et ses vidéos depuis son smartphone et ne cesse de surprendre et de conquérir par ses mises à jours et ses nouvelles idées. Le concept initial d’une simplicité enfantine : chaque utilisateur possède un « mur » sur lequel il va pouvoir afficher les diverses photos et vidéos prises et modifiées via l’application.
Mais à quoi (et comment !) peut-il bien servir pour une entreprise ? 

Eh bien ses intérêts sont divers. 

Pourquoi Insta ?

C’est déjà une plateforme idéale pour le storytelling propice à un meilleur référencement, doté de fonctions marketing géolocalisées. Facilement intégrable à une stratégie média sociale, c’est le vecteur idéal pour cibler une audience jeune proposant du contenu court, voire immédiat, de manière éphémère ou plus durable, selon les besoins.

Récemment, j’ai eu pour mission de gérer les différents comptes de l’école sur l’application. Un travail de longue haleine puisque partant de rien, il a fallu identifier et réunir une communauté pré-existante mais tout à fait éparse : les jeunes de l’école. 
Ce qui est cool avec Instagram, c’est que tu es libre de proposer le contenu que tu veux, mais il faut que cela plaise. On peut facilement s’aider des outils mis à notre disposition tels que les sondages qui me permettent de mieux comprendre les attentes de la communauté. Les stories éphémères sont, pour moi, un véritable lien qui permet de communiquer facilement et rapidement ; une vraie richesse puisqu’il tisse une relation basée sur l’échange avec les jeunes, insufflant une belle dynamique entre nous.

La course au post

Le problème à mon niveau, c’est que j’ai trop peu de temps à y consacrer et surtout peu de moyens, contrairement aux auto-proclamés influenceurs en partenariat avec beaucoup de marques et qui ont le champ libre pour poster à toute heure. En gros, sur cette plateforme, tu es très limité si tu n’as pas atteint les 10k d’abonnés et n’y consacres pas une bonne heure ou deux par jour.
Mais comment rester original sur une plateforme quand on n’a pas forcément le contenu ? J’appelle ça l’art du badinage digital. Pour exister sur cette application, il est nécessaire de poster plusieurs fois par semaine voire par jour ! C’est l’algorithme même. Mais quand on a d’autres priorités, ce n’est pas toujours évident. Et franchement, poster pour ne rien dire, sans réel but, est-ce vraiment nécessaire ?

Quantité ou qualité ?

Mon impression, c’est que pour exister digitalement, certains vont produire en quantité et à tout prix, mais trop souvent au détriment de la qualité. Au début, j’avoue être tombée dans ce travers. Essayant comme une forcenée d’augmenter le nombre d’abonnés en postant selon les meilleurs moments sans véritable message… Mais j’ai vite compris que les gens sont en recherche de quelque chose. S’ils te suivent ce n’est pas pour voir du contenu décousu et sans pertinence. Il faut construire petit à petit sa communauté, ne pas vouloir aller trop vite.
Je pars du principe qu’il y a tellement de comptes sur Instagram qu’on peut s’abonner et se désabonner quand bon nous semble. Il m’est arrivé de suivre des comptes qui au départ véhiculaient une certaine image et qui en développant le nombre d’abonnés ont (selon mes critères) dérivé vers des choses qui ne me plaisaient plus. 

Un réseau en pleine maturation

Aujourd’hui, je suis contente de voir que nos comptes Instagram grandissent, évoluent. Je prends le temps de savoir ce que les followers souhaitent voir en matière de ligne éditoriale, de répondre au cas par cas aux messages privés et commentaires. Instagram facilite mes échanges avec eux et permet de toucher un grand nombre de personnes sans énormes moyens. Je peux également relayer la réussite de nos étudiants qui font la fierté de l’école. Même si à certains moments, « j’oublie » de poster, je ne m’en formalise plus et nos abonnés non plus. 

Attention, Instagram, n’est pas non plus le réseau des bisounours où tout le monde s’aime et poste des cœurs sur le mur de chacun. C’est également un réseau qui connait certaines dérives. Des « influenceurs » qui achètent leurs adeptes (quand ces adeptes ne sont pas totalement faux) ; des vies factices bien huilées qui créent anxiété voire FOMO (pour Fear Of Missing Out, la peur de manquer un événement important) ; mais également des entreprises payant pour gagner en influence sur les réseaux parce que, au fond, Tout le monde veut être populaire en ligne. 

Mais ça, c’est peut-être un sujet pour un autre billet ! 🙂 

À très vite, profitez bien de votre indigestion de films de Noël, source inépuisable de moments cucul et bourrés de bons sentiments mais dont je ne peux m’empêcher de me goinfrer ! 

Bonne semaine. ????